Antoine Reinartz

« En tant que spec­ta­teur, ça me fait du bien de voir quelque chose qui m’aide à me construire. »

Diplô­mé du Conser­va­toire Natio­nal Supé­rieur de Paris, Antoine Rei­nartz écume les planches des théâtres euro­péens (Suède, Ita­lie…) pen­dant deux ans. Il revient en France pour jouer seul au côté de Romane Boh­rin­ger dans la pièce Les Evé­ne­ments de David Greig, mise en scène par Ramin Gray. En 2017, il endosse au ciné­ma le rôle de Thi­bault, le pré­sident enga­gé et contro­ver­sé d’Act-Up dans les années noires de l’épidémie de Sida, dans 120 bat­te­ments par minute de Robin Cam­pillo, pré­sen­té en com­pé­ti­tion au Fes­ti­val de Cannes. Sa pres­ta­tion nuan­cée lui per­met de rem­por­ter le César du meilleur second rôle. Deux ans plus tard, il revient sur la Croi­sette avec Rou­baix, une lumière d’Arnaud Des­ple­chin. Il incarne cette fois Louis, un lieu­te­nant de police novice à la foi vacillante face au réel sor­dide et plein de chaos qu’il découvre. En 2019, le comé­dien est aus­si à l’affiche d’Alice et le Maire de Nico­las Pari­ser, La Vie sco­laire de Grand Corps Malade et Meh­di Idir, et Chan­son Douce de Lucie Bor­le­teau, où il inter­prète un père sur­me­né et mari de Leï­la Bekh­ti dans cette adap­ta­tion du roman de Leï­la Sli­ma­ni. Il sera pro­chai­ne­ment au ciné­ma dans Arthur Ram­bo de Laurent Can­tet et Petite Nature de Samuel Theïs. Il tourne actuel­le­ment, pour Arte, dans Nona et ses filles, la pre­mière série réa­li­sée par Valé­rie Don­zel­li, avant un retour sur les planches.